logo sustana registered

The Tennessee Conservationist tient ses promesses

Partager
The Tennessee Conservationist tient ses promesses

Heather Lose, rédactrice en chef du magazine The Tennessee Conservationist, explique comment la publication a opté pour l’impression durable tout en conservant la qualité d’image supérieure à laquelle s’attendent ses lecteurs grâce au papier fait de fibres postconsommation à 100 % de Rolland.

The Tennessee Conservationist tient ses promesses

Dans le cadre des « Conversations avec les leaders environnementaux », le président de Rolland, Philip Rundle, discute responsabilité environnementale avec diverses organisations soucieuses de durabilité.

Heather Lose, rédactrice en chef du magazine The Tennessee Conservationist, explique comment la publication a opté pour l’impression durable tout en conservant la qualité d’image supérieure à laquelle s’attendent ses lecteurs grâce au papier fait de fibres postconsommation à 100 % de Rolland.

Brock Hill, commissaire adjoint du Bureau of Parks and Conservation, aborde pour sa part les contributions à la durabilité des parcs d’État du Tennessee et du ministère de l’Environnement et de la Conservation de l’état américain.

The Conservationist est le magazine des 56 parcs de l’État du Tennessee

  • The Conservationist propose des articles sur les espèces indigènes, l’histoire, l’archéologie et la culture du Tennessee, qui invitent les lecteurs à renouer avec la nature, et à découvrir les activités récréatives et éducatives offertes dans les parcs de l’état.
  • The Conservationist est publié à Nashville six fois par année par Tennessee State Parks, une division du ministère de l’Environnement et de la Conservation du Tennessee, fondée en 1937.

Pourquoi avoir décidé de faire du Tennessee Conservationist une publication plus durable?

HL : Avec un nom pareil, notre magazine ne pouvait faire autrement qu’être durable! Nous souhaitions faire notre part pour l’environnement en optant pour un papier fait de fibres recyclées postconsommation à 100 %, certifié par le Forest Stewardship Council1 et imprimé à l’aide d’encre UV2 écologique. Le Forest Stewardship Council – communément appelé FSC – représente en quelque sort un sceau d’approbation quant à la provenance des fibres. Des sondages réalisés auprès de nos lecteurs ont souligné l’importance d’imprimer notre magazine de manière aussi écoresponsable que possible, tout en conservant la qualité supérieure des photos et des images.

Pourquoi avez-vous choisi les papiers Rolland?

HL : Lorsque nous avons décidé d’utiliser un papier entièrement fait de fibres postconsommation, je me suis lancée dans la recherche du produit parfait. Comme The Conservationist contient énormément de photos, nous devions conjuguer durabilité et qualité esthétique.

J’ai comparé plusieurs échantillons, et j’ai été conquise par la texture du papier Rolland EnviroMC Print. En feuilletant des exemples de publications imprimées sur ce papier, notamment des documents de l’entreprise Patagonia, j’ai tout de suite remarqué la qualité de reproduction des photos, et je me suis dit : « Voilà exactement le produit qu’on cherche! ».

Quelle a été la réaction de vos lecteurs au premier numéro imprimé sur papier Rolland?

HL : Nous avons reçu d’excellents commentaires de la part de lecteurs de longue date et d’employés du ministère. Il est réellement gratifiant de voir que notre vision trouve écho chez le public. Les gens comprennent pourquoi nous avons apporté ces changements.

Nos lecteurs nous disent à quel point ils aiment la nouvelle facture graphique et la sensation du magazine en main, ce qui est très important, puisque nous estimons que l’expérience tactile est essentielle à l’attrait de notre publication. Le plus récent numéro de The Tennessee Conservationist compte 44 pages, et le numéro suivant en comprendra 48. Nous travaillons d’arrache-pied pour assurer la qualité irréprochable de chaque page, tant d’un point de vue éditorial que visuel.

Comment envisagez-vous le magazine en tant que produit?

HL : Nous voulons que The Tennessee Conservationist soit un objet de désir, que les lecteurs souhaitent feuilleter avec un bon café. Les gens cherchent de plus en plus à s’éloigner de leur écran d’ordinateur et prendre le temps de lire un magazine qui a de la substance – et c’est précisément ce que nous aspirons à produire. Il est pertinent de se demander quel est l’objectif ultime des magazines imprimés dans le paysage médiatique actuel, et je crois que nos lecteurs partagent notre opinion à ce sujet.

Quelles sont les grandes priorités du magazine?

HL : Comme nous sommes un magazine consacré à la conservation, nous cherchons à prêcher par l’exemple et voulons prouver que durabilité et qualité peuvent aller de pair. Après tout, nous ne pouvons demander aux gens de faire leur part si nous ne faisons pas nous-mêmes partie de la solution. Nous sommes également passés au papier Rolland fait de fibres postconsommation à 100 % pour nos cartes sans texte, nos cartes-cadeaux et nos bordereaux de réabonnement.

Quelles sont les autres priorités du ministère de l’Environnement et de la Conservation du Tennessee pour l’année en cours?

BH : Cette année, le ministère se concentre sur la résilience communautaire, tout particulièrement dans les zones rurales, ainsi que sur la durabilité accrue des systèmes alimentaires et des sources d’eau de l’état, tant dans une perspective de qualité que de quantité.

Comment le ministère de l’Environnement et de la Conservation du Tennessee contribue-t-il à la durabilité? 

BH : De par leur essence, toutes les activités mises sur pied par le ministère contribuent à la durabilité. Nos efforts visent principalement l’amélioration de la qualité de l’air, des terres et de l’eau; la protection et la promotion de la santé humaine; la conservation des ressources naturelles, culturelles et historiques; et l’offre d’expériences récréatives en plein air qui assurent la prospérité environnementale, sociale et économique du Tennessee et de ses résidents.

Nos divers programmes font la promotion de l’intendance environnementale, de la durabilité et de la résilience auprès d’intervenants de toutes sortes. Ils prennent notamment la forme de subventions et de prêts, d’assistance technique, de programmes de recherche, de reconnaissance et de sensibilisation, et d’initiatives de leadership par l’exemple.

Quel est le rôle environnemental premier du système des parcs d’État du Tennessee?

BH : Son mandat est de protéger et de préserver les ressources naturelles, culturelles et historiques uniques du Tennessee. À titre d’intendants environnementaux, nous protégeons la nature et cherchons à transmettre sa valeur immense aux visiteurs des parcs.

Nous avons accentué nos efforts environnementaux avec le lancement du programme Go Green With Us (Prenez le virage vert avec nous), lancé en 2015. Ce programme encourage les parcs d’État à accroître leur intendance environnementale tout en réduisant leur empreinte carbone par la conservation des ressources, l’exploitation et la gestion durables, et le recyclage. Nous sommes ainsi en mesure d’offrir une expérience encore plus positive à nos visiteurs, tout en économisant les fonds publics.

Comment The Conservationist défend-il les intérêts écologiques?

HL : Notre prochain numéro comprend un article intitulé The Nature Prescription (La nature comme remède), qui représente un excellent exemple de la façon dont nous promouvons la nature. Nous savons aujourd’hui que le temps passé à l’extérieur a une incidence positive sur la santé. Les médecins de l’ensemble des États-Unis commencent même à prescrire du temps dans les parcs nationaux! Ils peuvent par exemple conseiller à un patient qui souffre de diabète de marcher en nature pendant une demi-heure, quatre jours par semaine, et la santé du patient s’en trouve réellement améliorée! Notre contenu pousse les gens à sortir dehors, à être actifs et à visiter nos magnifiques parcs naturels – ce qui peut avoir une incidence réelle sur leur bien-être – et constitue à notre sens une forme de militantisme.

Les articles qui traitent de fleurs sauvages ou de voyages de camping peuvent attirer les gens dans les parcs nationaux, où ils voient des merveilles naturelles qu’on ne trouve sur aucun écran d’ordinateur. Nous voulons que nos lecteurs se perçoivent eux aussi comme des agents de protection de la nature, et remettent en question leurs décisions quotidiennes, par exemple l’achat de bouteilles de plastique à usage unique. Nous incitons nos lecteurs à prendre conscience du monde qui les entoure, et de l’impact de leurs gestes sur l’environnement.

Selon vous, The Conservationist est-il un leader environnemental? 

HL : Je suis très à l’aise de qualifier The Conservationist, qui est publié depuis 1937, de défenseur de l’environnement. Nous remplissons ce rôle en partageant des articles sur la conservation et l’environnement, qui attirent ensuite les visiteurs dans les parcs d’État du Tennessee. Je crois aussi que nous défendons les intérêts environnementaux en racontant comment nous avons rendu le magazine aussi durable qu’une publication imprimée peut l’être.

1 Le Forest Stewardship Council® (FSC®) est un système international de certification et d’étiquetage qui fait la promotion d’une gestion responsable des forêts dans le monde entier.

2 L’encre UV est exposée aux rayons ultraviolets lors de l’impression. Elle sèche instantanément avec une absorption minime dans le papier, sans libérer de composés organiques volatils (COV), un contributeur aux changements climatiques.

Articles connexes
Entreprise
Quand on parle de développement durable, l’établissement de la norme d’excellence n’est que le début
Aaron Ling, directeur du développement durable de Sustana, discute de la...
Papier
Leaders environnementaux
Sustana x Familiprix
Dans cette édition de notre série « Conversations avec les leaders...

Subscribe to newsletter

S'abonner à l'infolettre