Mon aveu coupable sur les articles promotionnels
Je mets mes cartes sur table : je dois passer aux aveux, et vous révéler l’un de mes plaisirs coupables pas très écolos. J’adore les articles promos ! Chaque congrès comporte une abondance de cadeaux à emporter auxquels je ne peux résister. Et chaque fois, je repars avec beaucoup trop d’items portant les logos des exposants.
Je sais bien qu’il s’agit d’une formule simple. Les entreprises espèrent que je m’arrêterai à leur kiosque, pour m’informer de leurs services ou de leurs produits, et que je rapporterai leurs marques de commerce chez moi. Et leurs efforts sont récompensés. Je mors à l’hameçon.
Je rapporte des tasses à café, des clés USB, des cahiers, des stylos, des casquettes, des yo-yo, des mini ballons de football et ces petites balles antistress.
Voilà ma confession.
Mais comme vous le savez, le thermo à café d’aujourd’hui est le déchet non recyclable de demain. Et même si je peux justifier ma chope de voyage en disant qu’elle remplace des verres de styromousse, je ne peux en dire autant de ses nombreuses consœurs dans mon placard.
Alors, êtes-vous comme moi ? Incapable de résister aux menus objets gratuits ?
Alors, voici une suggestion à toutes les entreprises cherchant à nous séduire avec des articles promotionnels : pourquoi pas du papier ?
Le papier est le matériau parfait. Il est fait d’une ressource renouvelable – la fibre d’arbres. Les papetières comme Rolland peuvent le fabriquer avec une forte teneur de fibres recyclées – jusqu’à 100%. Sans compter que nous réduisons notre consommation d’énergie en utilisant du biogaz, et que nous utilisons six fois moins d’eau que la moyenne de l’industrie.
Les meilleurs outils promotionnels sont ceux que nous utilisons après le congrès. Les bureaux et les foyers utilisent ces carnets de notes, signets et cartes postales. Et même si le papier est pratique, il peut servir à créer des articles aux concepts accrocheurs, aux finis somptueux et aux couleurs vives.
Alors, allez-y. Offrez-moi tous ces petits cadeaux. J’arrêterai à votre kiosque et en glisserai un dans mon sac de conférence. Seulement, tant qu’à entretenir ma dépendance, faites-le avec du papier.